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Florence Trus

Après un master de conservation et restauration d’œuvres d’art à l'ESA Sain-Luc de Liège, Florence commence à travailler comme photographe scientifique pour l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. Elle y découvre l’entomologie et se passionne pour la richesse visuelle des plus petites créatures.

En 2019, elle commence par peindre principalement des insectes naturalisés sur base de ses propres photos, réalisées à l’Institut.


Avide d’aller plus loin dans sa démarche, elle élargit son horizon en collaborant avec des photographes animaliers belges et internationaux afin de représenter toutes sortes d’animaux, insectes, amphibiens, volatils et bien d’autres... photographiés sur le vif.


Aujourd’hui, Florence développe un travail mélangeant art et écologie. Elle se veut avocate de la protection des espèces menacées et tente de mettre en lumière l’importance de la diversité du Biotope.

Vous pouvez accédez à son site internet ici

Démarche artistique

L’hyperréalisme me permet de représenter ma vision du monde dans ses plus belles formes et couleurs. Mon travail à l’Institut des Sciences Naturelles m’a permis d’approcher l’entomologie, ou l’étude des insectes. J’y ai découvert un monde insoupçonné et rempli de surprises. Cela m’a donné envie de retranscrire, par la peinture, la fascination que j’ai pour ces animaux.

 

Je choisis, spécifiquement, des animaux peu mis en valeur. Je cherche à m’éloigner au maximum de "l'art animalier" classique, purement décoratif. C'est un art millénaire, qui remonte aux premières représentations artistiques connues de l'Homme. Souvent considéré comme dépassé, je cherche à lui donner un sens. Au-delà du décoratif, mon interprétation a pour but de poser des questions sur des sujets actuels : l'extinction de masse et notre rapport à la nature. Comment aujourd'hui nous traitons notre planète, les impacts massifs que nous avons sur elle et les conséquences dramatiques qui en résultent sur nos écosystèmes. Si l'Homme est le prédateur le plus dangereux sur terre, il est aussi celui qui peut la sauver et comme disait Darwin "L'amour pour toutes les créatures vivantes est le plus noble attribut de l'homme".

Je ne choisis pas les animaux à l'avance, je passe beaucoup de temps à suivre le travail des photographes avec qui je collabore. Certains animaux font directement écho et je ressens le besoin urgent de commencer mon travail, c'est pour ça que j'ai beaucoup de tableaux en cours actuellement. Avec le temps je me suis rendue compte qu'au delà de la beauté de l'animal, c'est la transparence de certaines parties qui m'attire. J'adore travailler la transparence, comme avec les glass frogs où le lièvre de Californie. Petit à petit ça évolue et je travaille beaucoup le contraste des textures, l'exemple pour moi le plus flagrant c'est l'escargot, la brillance de la coque comparée à l'apsect mou et transparent de son corps a été un gros challenge technique. Le choix de peindre sur des grands formats, me permet de travailler en détails pour rendre les nuances infîmes, mais néanmoins fascinantes, des ces créatures. En peignant de petits animaux sur des grands formats, je leur redonne aussi leur importance dans notre biotope. 

Reproduire en hyperréalisme des photographies me permet aussi un questionnement sur la valeur donnée au support et au sujet. Quelle perspective et valeur le spectateur et l’acheteur va-t-il donner à une oeuvre peinte, plutôt qu’au sujet vivant ou au sujet photographié?

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